thème : santé-social
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mardi 11 avril 2023 à 7h30

Piquet de grève des étudiant-es en travail social

responsable de formation des ergothérapeutes, M. Salgues responsable des formation ISEPE

Le Comité de Mobilisation des Étudiant.es en Travail Social 38, créé en septembre 2022, s'est

inscrit ces dernières semaines dans les mobilisations nationales contre la réforme des retraites, ainsi

que dans une mobilisation locale quant à nos conditions de formation.

Depuis le 15 mars, nous avons organisé différents piquets de grève ainsi que des assemblées

générales quotidiennes au sein d'Ocellia Échirolles. Nous avons été en lien avec des étudiant-es des

écoles du social en France dont Ocellia Lyon et Valence

Lettre ouverte à M. Diasparra, directeur de l'établissement Ocellia Échirolles, Mme. Junet,

directrice générale d'Ocellia, Mme Thomasset, M. Issindou président d'Ocellia, M. Darrous

Le 17 mars nous avons entamé des négociations avec vous, M. Diasparra : aucun engagement,

aucune réponse de votre part.

Le mercredi 5 avril à 9h, nous vous avons reçu, le comité de direction, en Assemblée Générale

devant 130 étudiant.es et salarié.es, pendant près de deux heures. Nos revendications sont :

- Un réel droit de grève, soit une levée d'assiduité lors de mobilisations nationales, locales, du

secteur ainsi que toutes les mobilisations qui nous concernent afin qu'il n'y ait aucune sanction

pouvant mettre en péril notre accès aux diplômes d'état.

Il nous a été répondu que les absences seraient justifiées pour la journée du jeudi 6 avril. Cette

réponse est insuffisante ! Les absences justifiées pénalisent un certain nombre d'entre nous, cela

nous empêche de nous mobiliser, d'être absent-es même si nous sommes malades.

- Un accès à l'ensemble des droits et services étudiants pour tous-tes les étudiant-es d'Ocellia,

comme ceux auxquels les étudiant.es en filière ISEPE devraient avoir accès par le paiement de la

CVEC. Et pour cela nous demandons une transparence sur les budgets, conventions et décisions qui

nous concernent. Au vu de la précarité étudiante, on demande l'accès à une restauration à bas prix

sur le site, l'accès au soin ainsi que des suivis psychologiques pour toustes les étudiant-es d'Ocellia.

M. Issindou, vous nous dites qu'il nous suffit de le demander. Mais sans formation et réelle volonté

de nous impliquer dans la gestion de ces budgets quelle lisibilité avons nous réellement ? Quel-le

étudiant-e d'Ocellia sait qu'il-elle a accès à ces budgets ? Et quel pouvoir cela nous donne-t-il pour

les choix fait par la hiérarchie ?

- Un renforcement de l'accompagnement à la recherche de stage ainsi qu'un réel suivi de nos

conditions d'exercice de stage. Nous exigeons une réelle protection du centre de formation Ocellia.

Vous nous avez répondu que les temps GSPR servait à la recherche de stage, à la rédaction de CV et

lettres de motivation alors que ce sont des temps de soutiens, d'analyse et de réflexion sur notre

pratique. Les formateurs-ices doivent déjà prendre sur leur temps personnel pour nous accompagner

correctement, comment pourraient ils-elles utiliser ce temps pour la recherche de stage ? Mme

Elisabeth Junet, vous nous avez répondu que cautionner le refus de la gratification n'est pas un

positionnement de l'école et ne le sera jamais. Un-e étudiant-e qui refuse sa gratification ne le fait

pas par choix. Vous êtes encore une fois loin de nos réalités et vos réponses sont insuffisantes.

Ces revendications sont approuvées par 311 étudiant.es, présent.es sur l'établissement .

Nous voulons un engagement écrit de votre part qui répond à nos revendications dans les plus brefs

délais. En attendant d'obtenir satisfaction nous continuerons d'amplifier la mobilisation.

Le Comité de Mobilisation des Étudiant.es en Travail Social 38

Source : message reçu le 7 avril 15h